Remise du Label Diversité aux ministères sociaux
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Le label Diversité vise à promouvoir la diversité et la prévention des discriminations notamment dans le cadre de la gestion des ressources humaines. À cette fin, il entend valoriser les meilleures pratiques en matière de recrutement et d’évolution professionnelle non seulement au sein des entreprises, mais encore dans les services publics, les collectivités territoriales et les associations engagés de façon volontaire et active dans la promotion de la diversité.
Avant le label : la « Charte de la diversité », initiative venant du monde de l'entreprise
En octobre 2004, à l’initiative du président d’AXA, une quarantaine de grandes entreprises françaises lancent une « Charte de la diversité » aux termes de laquelle elles s’engagent en particulier à :
- sensibiliser et former leurs dirigeants et leurs collaborateurs impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité ;
- respecter et promouvoir l’application du principe de non-discrimination ;
- chercher à refléter la diversité de la société française ;
- inclure dans leur rapport annuel d’activité un chapitre descriptif de leur engagement de non-discrimination et de diversité : actions mises en œuvre, pratiques et résultats.
Soutenue et encouragée par les pouvoirs publics, la Charte a été promue auprès d’entreprises de petite taille ainsi que des organisations publiques. Aujourd’hui, on compte plus de 3 400 signataires. Cette charte a également été reprise dans plusieurs États européens (Allemagne, Espagne, Italie, Suède, Autriche, Belgique).
Le label Diversité : la reconnaissance officielle de bonnes pratiques et de résultats concrets
Le label va plus loin que la Charte et les engagements pris par ses signataires. Il représente la reconnaissance officielle, par l’État, de pratiques efficaces de promotion de la diversité et des résultats obtenus par les entreprises et organismes, vérifiés à la suite d'audits sur pièces et sur place.
Il a été élaboré sous l'égide de l’État, avec l'implication de l’Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH), et mis en place par voie réglementaire (décret n°2008-1344, du 17 décembre 2008).
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