Plan pauvreté | Investir pour l’accompagnement de tous les allocataires du RSA vers l’emploi

Engagement n°5

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Les dispositifs de minima sociaux et les politiques d’accompagnement sont souvent complexes et inégaux d’un département à l’autre. Les pouvoirs publics et les acteurs de l’insertion dans les territoires doivent agir de manière coordonnée pour assurer un véritable « droit à l’accompagnement » des publics les plus en difficulté.

Il faut changer l’idée reçue selon laquelle certains concitoyens sont considérés comme « inemployables ». La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté se concentrera sur la simplification du parcours d’insertion professionnelle des allocataires du RSA.

Aujourd'hui

50 % des allocataires du RSA ne sont toujours pas accompagnés au bout de 6 mois. Près de la moitié des allocataires du RSA le sont depuis au moins 4 ans.

Une méthode volontariste

• Réduire les délais d’entrée au parcours d’insertion pour les allocataires du RSA à 1 mois, contre 6 mois environ aujourd’hui.
• Favoriser l’insertion professionnelle et résoudre en même temps les problèmes du quotidien qui freinent l’accès à l’emploi : garde d’enfants, santé, permis de conduire, etc.

Des mesures phares

  • Création d’une « Garantie d’activité » combinant accompagnement social renforcé et insertion dans l’emploi pour 300 000 allocataires par an. Des lieux dédiés à la « Garantie d’activité » seront déployés pour accueillir et accompagner les allocataires du RSA.
  • Favoriser le retour à l’emploi des personnes les plus vulnérables avec la création de 100 000 postes supplémentaires dans le secteur de l’insertion par l’activité économique. Des dispositifs d’insertion seront expérimentés sur un territoire élargi.
  • Renforcer les droits et devoirs des allocataires du RSA et obliger les départements à réaliser sous un mois, l’instruction de la demande et l’orientation de tout nouveau bénéficiaire.

Budget mobilisé 1,04 milliard d’euros