Mobilisation des associations autour du dispositif Parcours Emploi Compétences (PEC) financé par France Relance
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Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie Sociale, Solidaire et Responsable accompagnées de Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des Entreprises, ont rassemblé en visioconférence, le jeudi 1er avril 2021, des associations et leurs têtes de réseaux pour les mobiliser et les inviter à recourir plus facilement au Parcours Emploi Compétences (PEC), financés par France Relance. Ces contrats, qui ont pour but de donner des perspectives durables d’insertion à des personnes éloignées de l’emploi, permettent aux associations de bénéficier d’un soutien financier pour les recruter.
Dans le cadre de France Relance et du plan « 1 jeune, 1 solution », l’État ambitionne de déployer, en 2021, 150 000 Parcours Emploi Compétences (PEC), dont 80 000 dédiés aux jeunes de moins de 26 ans.
Un PEC est un contrat aidé, destiné à des personnes éloignées de l’emploi qui rencontrent des difficultés sociales et professionnelles. Il leur permet de s’engager dans une expérience professionnelle avec un accompagnement tout au long de leur parcours, tant par l’employeur que par le service public de l’emploi.
Pourquoi recruter en Parcours Emploi Compétences ?
Recruter une personne avec ce type de contrat permet de :
- former un salarié aux méthodes et aux pratiques de l’association ;
- transmettre le savoir-faire ;
- aider une personne éloignée de l’emploi à s’insérer professionnellement.
Quelles aides de l’État pour inciter les associations à y avoir recours ?
Une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de :
- 80 % du Smic horaire brut pour les résidents des quartiers prioritaires de la ville (QPV) et zones de revitalisation rurale (ZRR) ;
- 65 % pour les jeunes de moins de 26 ans et les travailleurs en situation de handicap de moins de 31 ans ;
- 30 à 60 % pour les autres publics.
« Dans le contexte de crise actuel, nous devons redoubler nos efforts à destination des personnes éloignées de l’emploi, en particulier des jeunes. Avec le plan « 1 jeune, 1 solution », nous leur proposons de nombreuses solutions parmi lesquelles des parcours d’insertion sur mesure. Cette année, nous souhaitons que les associations se mobilisent en recrutant des milliers de jeunes. Pour les inciter, l’État prendra en charge 65% de la rémunération d’un jeune embauché en PEC. Ensemble nous pouvons atteindre cet objectif », déclare Elisabeth Borne.
Cet échange avec les associations sera suivi de plusieurs rencontres bilatérales prévues pour améliorer la prise en main des PEC et des différents dispositifs de soutien à l’emploi mis à la disposition des acteurs du secteur.