Les meilleures pratiques du PIC : guides de capitalisation
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La collection de huit guides de capitalisation est une des traductions de l’exigence d’expérimentation et d’apprentissages portée par l’État dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences. Elle propose une première photographie de « bonnes pratiques » mises en œuvre par les acteurs, sur huit thèmes.
Ces pratiques ont été identifiées, en analysant non l’exhaustivité des projets financés, mais un vivier de plus d’une centaine de projets (repérer et remobiliser les publics invisibles, 100 % inclusion, la fabrique de la remobilisation, Intégration professionnelle des réfugiés, Prépa apprentissage...) ou d'actions remarquables déployées dans le cadre des Pactes régionaux d’investissement dans les compétences.
Cette collection couvre huit thèmes qui forment un tout, éclairant des composantes essentielles de parcours d'inclusion dans la formation et l'emploi pour les personnes les plus éloignées de l'emploi mais également les composantes essentielles pour répondre « juste à temps » aux besoins en compétences des entreprises.
Voir la synthèse de capitalisation des meilleures pratiques du PIC
Quelles « bonnes pratiques » pour repérer et atteindre des publics dits « invisibles », qui ne franchissent pas ou plus le seuil du service public de l’emploi ?
Repérage sur les lieux de sociabilité des personnes, repérage par les pairs ou des acteurs de grande proximité, porte-à-porte, maraude « numérique », etc., sont quelques unes des pratiques mises en œuvre par les acteurs de terrain, documentées dans le guide n°1.
Comment remobiliser et réassurer des personnes en grand décrochage sur le marché du travail et qui présentent souvent des multi-vulnérabilités ?
Cet axe d’intervention assez neuf dans le champ des politiques publiques a été exploré plus particulièrement via un appel à projets : « 100 % inclusion, la fabrique de la remobilisation ».
5 leviers principaux ont été expérimentés par les acteurs de terrain, afin de restaurer chez les bénéficiaires une dynamique d’engagement et de relation aux autres qui tienne dans la durée. Ils sont présentés dans le guide n°2.
Donner une nouvelle place aux « bénéficiaires » dans la conception et au fil des parcours : comment concrétiser cette exigence quand les publics visés (jeunes décrocheurs ou personnes réfugiées maîtrisant peu la langue, par exemple) se caractérisent avant tout par l’expérience de formes d’exclusion (plus que de participation) ?
Renouveler les postures et la place de l’intervenant dans l’accompagnement ou la formation, permettre aux personnes de contribuer au sein d’un collectif, co-construire avec elles une offre de services, faire vivre des comités de bénéficiaires… font partie des pratiques remarquables dont il est rendu compte dans le guide n°4.
Construire des « parcours sans rupture » à destination des publics éloignés de l’emploi est une ambition largement partagée, mais reste souvent une gageure, tant peuvent être nombreuses les causes de décrochage.
Le guide n°3 rend compte d’un grand nombre d’actions relevant de cet objectif, mises en place grâce au PIC. Il s’agit de jouer tant sur le contenu et le chaînage des interventions (approche globale et articulée, référent fil rouge, prise en charge des périodes interstitielles…) que sur les outils, les compétences et les organisations (internes et partenariales) permettant d’assurer la continuité des parcours.
La reconnaissance de compétences est un axe essentiel des parcours d’inclusion.
Le guide n°5 présente des outils (tels que les badges numériques), méthodologies (évaluation croisée, auto-formation accompagnée…), dispositifs (immersifs, ludiques…) ou situations (ordinaires et extraordinaires : pratique sportive, création artistique…), mobilisés par les acteurs pour révéler et développer les compétences de personnes très éloignées de l’emploi par des voies qui leur soient adaptées.
Impliquer les entreprises - et plus largement le « monde économique » - dans l’inclusion des personnes les plus éloignées de l’emploi s’impose aujourd’hui comme un levier essentiel.
Le guide n°6 présente des actions concrètes qui permettent d’ouvrir les portes de l’entreprise pour des temps d’« immersion » ou de « formation accompagnée », d’élargir les process de recrutement et d’adapter les conditions d’accueil (tutorat, mentorat, accompagnement pendant les 1ers pas en entreprises… Une condition de réussite de ces projets repose sur de nouvelles coopérations entre les entreprises et les acteurs de l’inclusion pour accompagner les RH d’entreprises dans l’accueil de ces personnes (recrutement, attractivité, intégration dans l’emploi, maîtrise des soft skills).
Le guide n°7 fait un focus thématique et présente 9 projets qui utilisent le sport comme levier d’inclusion : la pratique sportive, les acteurs spécialisés (associations sportives, clubs et fédérations), parfois les entreprises du sport ou liées au sport, sont mis au cœur des projets, pour repérer des publics « invisibles », remobiliser et aider à lever de premiers freins à l’insertion, développer des compétences transversales et/ou s’insérer dans les secteurs d’activités liés.
Présentation de la démarche et illustrations concrètes de projets mis en œuvre en régions.
Ces premiers guides de la collection ne prétendent pas établir un relevé exhaustif ou définitif de « bonnes pratiques » sur chaque thème, mais visent à documenter des pratiques et quelques-unes de leurs conditions de réussite, afin qu’elles puissent inspirer d’autres acteurs de terrain, favoriser l’essaimage et éclairer les acteurs et décideurs.
Cette collection complète et enrichit le recueil des actions remarquables des Pactes régionaux d’investissement dans les compétences, publié en janvier 2020.