La structure des rémunérations dans le secteur privé français en 2022

Disparités et Tendances

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

Salaire de base, 77,1 %, Eléments variables de la rémunération, 22,9 % (15,1 % primes et compléments, 1,8 % heures supplémentaires et complémentaires, 4,2 % épargne salariale, 1,7 % autres éléments de rémunération, 0,2 % chômage partiel)

Selon une analyse nouvellement publiée par le ministère du Travail, portant sur des données de 2022, le salaire de base représente 77,1 % de la rémunération brute totale, tandis que les éléments variables constituent 22,9 % de cette rémunération. Ces éléments variables incluent principalement les primes et compléments de salaire, qui étaient perçus par 87,5 % des salariés. 
Par ailleurs, 94,5 % des salariés bénéficient d'au moins un élément variable de rémunération, et l'épargne salariale touche 51,3 % des salariés. 

Les variations de la structure salariale dépendent largement de la taille de l'entreprise. En effet, dans les grandes entreprises (500 salariés et plus), 97,4 % des employés bénéficient d'éléments variables, contre seulement 88,8 % dans les petites entreprises (10-19 salariés). 

En termes de secteurs d'activité, l'épargne salariale est particulièrement présente dans l'industrie, où elle touche 68,5 % des salariés, tandis que les heures supplémentaires sont plus fréquentes dans le secteur de la construction. 

Les différences sont également marquées selon la catégorie socioprofessionnelle. Les cadres reçoivent une part plus élevée de primes et de compléments (16,7 % de leur rémunération) par rapport aux employés (12,3 %), tandis que les ouvriers bénéficient d’une proportion plus importante d'heures supplémentaires (3,9 % de leur rémunération) que les cadres (0,6 %). 

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